XOCHITL
…on note dès l’instant l’opposition entre l’artiste à l’œil noir, voilé de
mystères et ses toiles joyeuses multicolores, où éclate une grande vitalité.
Son énergie se déploie là en explosions, en chute au tracé puissant, en
enchevêtrements habiles, en taches floues. Profusion – ribambelle – cascade
– de couleurs aux mouvements orchestrés sous l’apparente exubérance, les uns
suggérant des fleurs folles, les autres des rubans sauvages…
Christine Marquet de Vasselot • Xochitl • 1992
A propos de Mari Carmen Hernandez, Meta…
…on note dès l’instant l’opposition entre l’artiste à l’œil noir, voilé de mystères et ses toiles joyeuses multicolore, ou éclate une grande vitalité.
Son énergie se déploie là en explosion, en chutes ou tracé puissant, en enchevêtrements habiles, en taches floues.
Profusion-ribambelle-cascade- de couleurs aux mouvements orchestrés sous l’apparente exubérance, les uns suggérant des fleurs folles, les autres des rubans sauvages. Des rubans que Mari Carmen Hernandez a travaillé depuis plusieurs années par le biais du tissage et de la sculpture, et qui l’ont fait connaître au Mexique, se référant consciemment ou non, à la tradition aztèque venue remplacer l’usage -plus ancien encore- des plumes au cours des cérémonies religieuses.
Mari Carmen nous montre ici des œuvres, ou ces rubans, sauf quelques inclusions judicieuses, ne sont plus désormais ni matière ni canevas, mais seulement évoqués par le pinceau et traités avec égale aisance quelque soit le format de la toile.
C’est donc le cheminement d’un peintre aguerri a sa technique et mûri d’expérience que nous regardons. Et moi, attentive a la joie de sa peinture, je suis très heureuse de l’accueillir pour cette première exposition à Paris qui coïncide avec l’anniversaire de la découverte du Nouveau Monde, il y à cinq cent ans.”
Christine Marquet de Vasselot • Paris, 1992