Duende, ce mot espagnol intraduisible, témoigne de l’indicible rencontré dans les moments de grâce…
Le Duende déclenche un certain état de réceptivité et d’énergie : l’inspiration. Le duende apparaît lorsque l’émotion est à son comble. En dehors et en dedans. Duende viendrait du latin dominus, qui s’est transformé en dueño, le seigneur, le propriétaire.
Couleurs spontanées, éclaboussures d’or, soupçons de jardins, fleurs de pavot et croix mystérieuses qui séduisent. Têtes en ciment prises dans les cages de fer qui effrayent en jouant avec l’imagination. Les oeuvres de Duende de Meta sont aussi indéfinissables que le mot Duende lui-même ; ce moment de pure exaltation, lorsque l’artiste fascine, et parvient à envouter son public.
L’enivrement du moment au sens parfait.
Nelle Adamski
Commissaire de l’exposition • Duende • 2011